Serait-ce un mirage ? [Libre]

MIRAGE, MIRAGE, EST-TU LA ?

Cela faisait un bon bout de temps qu' Ayanna marchait silencieusement tel un cortège de funérailles. Sa marche était régulière bien que son souffle saccadé par les efforts qu'elle effectuaient depuis l'aube. Effectivement, cette oasis qu'elle cherchait était bien plus loin qu'elle ne l'avait prévue, et son estimation de la distance n'était pas du tout à la hauteur de ses attentes. Son pelage coloré s'était assombri à cause des nuages menaçants qui la surplombaient avec insistance. Ses yeux semblaient comme endormis par la lassitude que lui offrait le paysage. Tout le long, il n'y avait que désert. Elle commençait même à se demander ce qu'elle était venue chercher ici. Et bien la réponse fût très simple, et facile à déduire. En tant que guérisseuse, elle se devait d'aider les loups en difficultés, bien qu'entamer un long voyage pour atteindre cette oasis. Elle venait à l'oasis aux pouvoirs divins pour se soigner une petite blessure faite il y a peu de temps de cela. Car oui, elle voulait tester les sois disant pouvoirs qu'elle avaient, et voulait aussi se rassurer de pouvoir trouver un second endroit pour la guérison des loups. Sa blessure n'était pas très profonde mais la faisait souffrir un minimum. C'était cette blessure qui la faisait ralentir et ainsi passer plus de temps sur le chemin qu'il n'en devait. Les efforts émis par la louve n'étaient pas vains, et c'était cela qui l'aidait à continuer.

Au bout d'une bonne dernière heure de marche au milieu de chemins sinueux, elle vit au loin, une belle oasis accueillante et qui semblait bien plus rafraichissante que tout autres points d'eau . Ayanna se situait sur une petite dune de sable, et sa position lui permettait de voir tout ce qui se passait aux alentours. Aucuns ennemis, elle avait le champs libre pour s'acheminer sur ce terrain avec sa blessure. Arrivant, telle une survivante à l'oasis tranquillisante, elle soupira pour la énième fois, un soupir de relâchement.
Ce périple n'était pas très dur à réaliser, seulement, seul et blessé, on trouve que le temps passe deux fois plus lentement et douloureusement ne se fixant qu'à son objectif.
Bref, arrivée à destination, elle se rendit enfin compte que le sang avait maculé toute son antérieur, car la blessure se positionnait sur le poitrail de la louve. A vrai dire, cette blessure était dû à une petite confrontation avec un solitaire. Il l'avait un peu trop cherchée, c'est à dire trop approchée. Il était trop prétendant, sûr de lui, et elle sans doute trop folle. Cependant, elle n'était pas aller voir un autre vu sa posture et son rang. Elle devait se montrer digne de ce qu'elle était. Une guérisseuse. Alors, elle s'était imposé ce petit allé-retour pour se soigner.

Elle s'avança progressivement vers l'oasis aux couleurs magnifiques, et s'allongea à côté avant de se soigner. Elle tenta de lécher son poitrail en vain, car le pelage qu'elle avait dominait et recouvrait la blessure. Elle s'obstina, et parvint à ce qu'elle voulait encore une fois. Soudain, elle se leva, même avec un membre plus affaiblit que les autres, et pencha sa tête vers l'oasis pour s'en abreuver. Si elle était bénéfique à toutes les blessures, elle l'aiderait à ne pas se faire infecter, première chose que doit savoir un guérisseur digne de son nom. Elle commença ensuite à plonger l'antérieur sain dans l'oasis, et lança celui qui était blessé à la suite. Elle trempa le plus vite possible son poitrail pour garder la tête hors de l'eau. Elle se recula lorsqu'elle réussit son coup, et fit une grimace à cause de la douleur que cela lui causait sur le coup. Mais bon, il fallait bien souffrir un peu avant pour ne plus souffrir après. Le seul soucis que voyait Ayanna s'était la cicatrice qu'il allait lui rester. Elle baissa les yeux, et s'aperçut que les poils la camouflerait parfaitement.
Le soleil entre temps avait refait apparition, et elle se posa à l'ombre d'une fougère aride . Elle se positionna sur le côté pour que son poitrail ne puisse toucher le sol et le sable, ainsi pour ne pas que celui-ci la pique plus qu'elle n'avait déjà.

Louveteau de Seishin Ookami ＾＾

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Il y a le temps répétitive et le temps qui se termine.
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On m'a un jour raconté une bien étrange histoire, surréaliste mais à laquelle j'ai tout de suite accroché, et je l'ai écouté jusqu'au bout. J'étais passioné, et j'y ai cru de toutes mes forces. J'ai réfléchis, j'ai raisonné, pour réussir à analyser cet étrange conte si palpitant. Oui, un jour, une vieille louve dont il ne restait plus beaucoup d'heures à vivre m'a dit qu'il existait plusieurs sorte de « Temps », et ce, depuis toujours. Le premier se nommait Chronos, le temps qui se termine un jour. Celui, éphémère, qui un jour s'arrêtera. J'ai pensé qu'il représenté la Création du monde et l'Apocalypse. Le début de la vie jusqu'à sa fin. Je n'en était pas très loin ; Chronos représentait la vie qui s'écoule pour un jour se terminer. Aucun retour en arrière possible, ni possibiliter de le figer. La nature en avait décidé ainsi. L'autre « Temps » était Aion, l'immortel, celui qui se répète inlassablement. L'Alpha et l'Omega, le début et la fin. Tel un phénix, même après sa mort, il renaîtra pour de nouveau être de commencement. Il se répète, sans possibilité d'intérompre ce cicle de l'éternité. Tout de suite, je l'ai comparé au Diable, Satan ou Lucifer, personne ne sait. Il existe depuis toujours, et personne ne sait vraiment quand il cessera d'exister. Sûrement jamais, car il est destiné à renaître pour toujours. Je suis un prisonnier du Temps qui court, qui passe et qui défile pour m'anéantir quand mon heure viendra. Parfois je rêverais de l'arrêter, de lui dire de patienter un peu et me laisser me reposer. Mais c'est impossible, alors je regarde ma vie s'écouler, serein et terrfié à la fois. J'ai horriblement peur de mourir, de fréquenter la mort sous toutes ses formes. D'un jour être effacé de ce monde pour être oublié des autres. Oui, un prisonnier de Chronos qui me manipule à sa guise avec les chaînes du Temps. Je suis admiratif et anvieux face à Aion, lui qui n'a pas à craindre d'un jour périr, comparé à Chronos. Il est le gagnant de l'histoire, il a traversé les siècles sans jamais se préoccuper du lendemain. J'adorerais vivre aussi insouciant et inlassable, et voir l'Histoire de la Terre de sa création à sa destruction. Pour après tout recommencer. Mais tout être vivant est destiné à ne participer que quelques années, à cette grande Histoire de la vie. Et malgré que j'essaye de me libérer de libérer de mes chaînes, je sais pertinament que c'est en vain, car seules mes joies et mes souffrances sont répétitives et éternelles. C'est inutile de lutter, je suis lasse de ma débattre. Je suis soumis aux lois de la nature.

C'est pour ça que j'essaye de profiter au maximum de mon existance, tentant d'accumuler les moments de bonheur et laisser ceux de détresse de côté. Je n'ai pas eut une vie forcément joyeuse, mais il y a bien pire sur cette terre souillée. On m'a parfois craché à la figure que j'étais indésirable et inutile. Pourtant, certaines personnes m'acceptent tel que je suis, c'est sûrement car chacun à sa propre personnalité et que les goûts des uns ne sont pas forcément ceux des autres. Et c'est en réfléchissant à mon état d'âme que j'avançais sur la route menant à l'oasis . J'ai cotoyé beaucoup de ces étendus , mais aucune ne valait le coup d'être mémorisée et aimée. Pourtant, j'avais entendu dire que celle - ci était merveilleusement belle et paisible, alors je vais vérifier ça par moi - même.

(vue personne repondait je me suis permit Serait-ce un mirage ? [Libre] 22515

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